Voici un manuel pour vous y retrouver facilement. Il vous donnera des clés pour structurer vos journées, vous aidera à ne pas oublier « qui est le boss » et surtout à ne pas rester isolé seul dans votre salon pendant une longue période.
Que vous soyez ou non passé par la case « salarié », organiser le planning de votre journée est une obligation pour atteindre le summum de votre productivité. Comment saurez-vous si vous avez accompli ce que vous aviez à faire si vous ne savez pas ce que vous devez faire en priorité ?
Pour cela, voici deux outils qui pourront vous aider à devenir un as de la productivité :
- Le « Self Journal » est un nouveau genre d’agenda où vous pourrez noter chaque jour vos tâches de la journée, mais aussi vous rappeler vos 3 principaux objectifs. Et ce n’est pas tout : il est un guide quotidien de développement personnel pour vous aider à être la personne que vous voulez devenir ! Bref, une petite pépite « made in USA » - testée et approuvée - que l'on retrouve par exemple chez BestSelfCo.
- Le second outil est la « matrice des priorités selon Eisenhower » que vous pourrez aussi trouver sous le nom de « matrice de Stephen Covey ». Cela vous évoque-t-il quelque chose si je vous parle de la différence entre l’urgent et le prioritaire ? Car tel est le but de cette matrice : gérer son temps pour mieux investir dans son futur tout en résolvant les crises du présent. Voici ici un guide complet dédiée à la matrice (en anglais).
Voici une proposition de tableau des priorités que vous pourrez adapter en fonction de vos besoins.
Vous avez le goût de la liberté et c’est certainement pour cette raison que vous avez décidé d’être freelance. Malgré cela, il y a de fortes chances pour que vous ayez régulièrement le sentiment d’être à la merci de vos clients. Heureusement, il y a des solutions qui existent et que vous pourrez rapidement mettre en place car n’oubliez pas : le client est roi mais c’est vous le boss !
La première solution est d’apprendre à dire non. Vous dites oui à un projet alors que vous savez que ce client ne reviendra peut-être jamais et que le budget est vraiment petit ? Et pourtant, vous avez accepté… Comment faire pour s’en sortir ?
Déjà, demandez-vous pourquoi vous dites oui. Est-ce par peur de dire non ou parce que vous craignez de ne plus avoir de client si vous refusez ? Ces questions sont fondées sur la peur générale d’échouer ! Finalement, êtes-vous prêt à travailler sous n’importe quelles conditions ou pensez-vous mériter ce qu’il y a de mieux ?
Si vous êtes dominé par la peur, vous attirerez inexorablement des clients qui ne vous aideront probablement jamais à atteindre vos objectifs et qui ne feront qu’ajouter de l’eau à votre moulin de la peur. Vous serez un mercenaire : peu importe ce qu’on vous demande, vous le ferez.
Dans le cas où vous connaissez vos objectifs, vous direz non aux mauvaises opportunités et aurez ainsi le temps pour saisir celles qui valent de l’or. Pour savoir dire non, faites confiance à votre instinct : si vous sentez qu’il y a quelque chose qui vous dérange, réfléchissez à quoi exactement avant de donner votre réponse. Vous avez le choix !
Par ailleurs, il ne s’agit pas de dire « non » sèchement à votre interlocuteur, mais de lui ouvrir également le champ des possibles. Si vous refusez car le budget est trop faible : proposez le tarif qui vous convient. Si vous refusez car les délais sont trop serrés : dites ce que vous pourriez faire avec plus de temps. Si rien ne convient, proposez vos contacts freelances. Dans tous les cas, refusez avec respect et pensez aux opportunités : « je ne peux pas accepter avec les conditions actuelles et j’ai à cœur de vous aider grâce à … ».
La vie de bureau du freelance s’accompagne du lieu où le métier est exercé. Et dans la majorité des cas, ce lieu c’est chez vous. Grâce à cela vous pouvez vous concentrer sans être dérangé et décider sans contrainte de vos horaires ! Mais plus le temps passe, plus votre chez vous risque de ressembler à une prison où il devient difficile de séparer le boulot de la vie privée.
Comment faire ? Testez le travail à domicile mais avec d’autres, chez vous, ou ailleurs ! Cohome, service lancé le 7 mars dernier, pourra vous aider à trouver facilement des professionnels pour retrouver une vie de bureau, à la maison. Le principe est très simple, sans engagement et à petit prix. Comme lorsque vous étiez enfant ou étudiant et que vos camarades venaient chez vous faire leurs devoirs (à plusieurs, c’est tout de suite plus sympa), Cohome vous propose la même chose mais en tant qu’adulte. Allez travailler une journée ou quelques heures chez un indépendant, pour retrouver votre motivation et faire du réseau.
Une somme modique est demandée, souvent 4 ou 5 euros, en guise de participation au thé, au café, aux encas. L’idée n’est pas de se faire de l’argent ou de louer son appartement à des travailleurs mais de soulager sa solitude.
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